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Pourquoi acheter une maison quand on peut s’offrir un Soulages ?
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Pourquoi acheter une maison quand on peut s’offrir un Soulages ? Derrière cette petite provocation puérile, une question : ne faut il pas disposer d’une belle pièce et abandonner tout le reste ? A voir ces deux Soulages, ce Hantaï, une aquarelle de Zao Wou-Ki en vente…

PEINTURE 130 x 97 cm, 5 mai 1959 », 1959
Huile sur toile signée en bas à droite et datée au dos
130 x 97 cm

http://goo.gl/Jckie

Provenance :
– Kootz Gallery, New-York
– Galerie Claude Bernard, Paris
– Galerie Benador, Genève

Pierre SOULAGES.’Peinture 16 mai 87′. Huile sur toile, signée et titrée au dos. Dim 72,5 x 60 cm

http://goo.gl/daidt

http://goo.gl/QHStC

Simon HANTAÏ
« BLANC », 1974
Acrylique sur toile monogrammée et datée en bas à droite
250 x 240 cm

Provenance :
– Galerie Jean Fournier, Paris
– Collection particulière

Cette œuvre est répertoriée dans les archives de la Galerie Jean Fournier sous le n° CF 3.4.30
« Ce n’est pas ce que je peins qui compte, c’est le blanc»
Simon Hantaï

L’œuvre d’art est le cadre dans lequel s’accomplit la vie mutuelle des formes et des significations. Ces formes sont le produit d’une technique qui, se conformant au pouvoir de notre vision, inscrit dans l’espace des mesures spirituelles étrangères aux mesures physiques. Dans l’œuvre de Simon Hantaï la part la plus formelle tient à l’engagement inconscient des facteurs sensibles dans l’unification des formes et des couleurs. Les formes disséminées dans l’espace ordonnent une organisation d’un ordre supérieur. Images créées dans la nuit des pliages « en aveugle » que l’autonomie réfléchie du geste lie aux modèles de notre perception sans respecter la logique des peintures « classiques ». Formes spontanées et construites que nous appréhendons et intégrons au motif de notre expérience intuitive de l’espace. Viennent au jour des formes abstraites et conceptuelles issues du malaxage du support, du froissage de la toile, des pliages, qui offrent au regard des formes de rencontre et non de hasard. C’est parce que le pliage ne procède du rien, qu’il faut s’intégrer à la toile. « On pourrait peindre les yeux fermés » ce qui suppose que sentir c’est voir. L’intuition remplace la vue, l’image étant en soi, conçue préalablement, ne demandant plus qu’à être révélée.

Dans cette œuvre importante, « Blanc », de 1974, la gageure consistait à ne pas laisser les couleurs empiéter sur le blanc, la lumière devant pouvoir circuler librement dans l’espace. Le pliage est pensé en fonction du dépliage et les couleurs suffisamment légères et fluides pour ne pas imprimer les espaces laissés vides par le serrage des plis. Issu de l’aveuglement conscient, cette œuvre offre ses formes signifiantes au pouvoir fondateur et expressif. Géométrie lyrique dont la symétrie lie tous les éléments de la composition et équilibre les tensions.

Cette oeuvre participe de la série des œuvres blanches où l’automatisme de la création picturale s’accompagne d’une vision intérieure tourmentée. Sous l’abstraction structurale émerge une fragmentation kaléidoscopique de la lumière, une sorte d’arc-en-ciel à fragmentation variable qui ne conserve de sa structure première que les éclats à l’image d’une vie qui se morcelle en se fragmentant.

http://goo.gl/LLjjV

Zao WOU-KI
COMPOSITION, 1986
Aquarelle sur papier signé et daté en bas à droite
36 x 26,5 cm

Certificat de l’artiste
« Peindre, peindre, toujours peindre, encore peindre, le mieux possible, le vide et le plein, le léger et le dense, le vivant et le souffle «
Zao Wou-Ki

http://goo.gl/Gjavn

Hans ARP
« TETE BOUTEILLE » 1956
Huile et panneau peint, découpé en relief, signé, daté et titré au dos sur une étiquette
130 x 85 cm

Certificat de la Fondation Arp

Cette œuvre a été réalisée à partir d’un collage exécuté en 1928

Hans Arp est un poète. La poésie l’habite et il la transmet à ses sculptures, collages et reliefs. Son œuvre est en constante recherche de l’inconscient alliée à une certaine gravité pensive qui est l’expression d’une extraordinaire disponibilité spirituelle. Le fortuit, le gratuit, l’occasionnel sont régit par la main que guide les sollicitations de la matière. Les travaux de Hans Arp sont de curieuses plantes d’art aux racines enfoncées dans la terre des vieilles et multiples civilisations.

Dans cette œuvre « Tête Bouteille » issue de la chair d’un épicéa, il ne parle ni de vision, ni d’interprétation, ni de déformation, mais de la liberté d’une création spontanée. Il fait ce qu’il veut, ce qu’il sent, ce dont il a envie, ce dont il a besoin, avec une joie et une plénitude morale toujours renouvelées. Vérité absolue, hors de l’écran de la culture.

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