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Peau de Licorne de Nicolas Buffe , Aubusson donne de la voie nouvelle

Enfin l’institution s’ébroue, donne de l’aile, casse le fil de l’héritage pour préférer la force d’un passé. Aubusson, la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé, une véritable prise de risque. Aubusson ne s’était pas assoupi, mais avait besoin encore plus de force créatrice. Bon vent. Voici une belle création, avec de la dimension.
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Enfin l’institution s’ébroue, donne de l’aile, casse le fil de l’héritage pour préférer la force d’un passé. Aubusson, la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé, une véritable prise de risque. Aubusson ne s’était pas assoupi, mais avait besoin encore plus de force créatrice. Bon vent. Voici une belle création, avec de la dimension.

 

 

CE QU’EN DIS AUBUSSON

« Peau de Licorne » exposée pour la première fois du 17 septembre au 31 décembre 2011 au Musée de la
tapisserie à Aubusson sera l’évènement de cette fin d’année.

Cette création originale permet aux visiteurs de découvrir le renouveau de la tapisserie d’Aubusson et d’appréhender la démarche de la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé d’Aubusson, qui depuis 2010 a su susciter l’intérêt de nombreux artistes contemporains internationaux.

« Peau de Licorne » a été conçue par Nicolas Buffe à l’occasion du premier appel à projets du fonds régional de création de tapisseries contemporaines porté par la Cité internationale de la tapisserie et de l’art tissé à Aubusson, financé par la Région Limousin, le Conseil Général de la Creuse et la Communauté de communes d’Aubusson-Felletin.
Les savoir-faire de la tapisserie d’Aubusson sont inscrits sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco depuis septembre 2009.

Nicolas Buffe a choisi de revisiter le thème de la licorne chère à l’histoire de la tapisserie européenne (« La chasse à la licorne » du Metropolitan Museum de New-York, « La Dame à la licorne » du Musée national du Moyen-Age à Paris). L’artiste propose de « tuer le mythe » en imaginant une oeuvre décalée : la licorne a été tuée, on utilise sa peau comme dépouille, comme tapis. Jeune artiste proposant une appropriation décomplexée des arts décoratifs, il mêle avec talent histoire de la gravure occidentale, vocabulaire décoratif des ornemanistes du siècle de Louis XIV et culture du cartoon et du manga. Dessinateur brillant, le noir et blanc lui permet d’hybrider des éléments décoratifs du XVIIe ou des personnages typés du dessin animé d’aujourd’hui.

Il renoue avec la fonction narrative de la tapisserie et raconte l’histoire de cette chasse à la licorne, teintée d’humour et de clin d’oeil, notamment à l’histoire de la gravure occidentale (le thème central du coeur transpercé) ou de la photographie (la course du chien de chasse est inspirée du travail de chronophotographie d’Etienne-Jules Marey).L’oeuvre est réalisée en tapisserie d’Aubusson sur métier de basse-lisse et en porcelaine pour la tête et les sabots. Le tissage de l’oeuvre requiert une grande maîtrise et une grande régularité du geste du lissier.

« Peau de licorne » de Nicolas Buffe permet d’utiliser la tapisserie d’Aubusson, non seulement comme un médium artistique, mais aussi comme une écriture tissée partie prenante de créations contemporaines.

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