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Gouache sur papier d’Alexandre Calder

La joie, l’inventivité, l’espièglerie… Alexander CALDER (Philadelphia, 1898 – New York, 1976)
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La joie, l’inventivité, l’espièglerie… je laisse le reste aux experts.

Alexander CALDER (Philadelphia, 1898 – New York, 1976)

SANS TITRE, 1965
Gouache sur papier
Signé et daté en bas à droite
85 x 115 cm

http://www.auction.fr/FR/lot_details.php?lang=FR&view=m&ThemeId=70&lotId=3251851&saleId=17742

Si certains des dessins ont été réalisés en 1925, la majorité des œuvres sur papier produites par Calder se situe dans les années soixante durant lesquelles il s’intéresse, tout en continuant ses sculptures, à la tapisserie, à la lithographie et aux gouaches. L’ensemble de celles-ci s’inscrivent dans la continuité du processus créateur d’un artiste qui ne cesse jamais de travailler. Elles doivent être considérées à la fois comme des œuvres à
part entière et comme des gammes permanentes qui nourrissent une création. Elles répondent de la même conception que ses sculptures, mais sur une seule dimension. L’absence de règle prévaut dans la composition de l’espace où règnent, comme toujours chez Calder, beaucoup de fantaisie, d’humour et une construction régie par  » le seul raisonnement et la seule sensibilité qui ordonnent lignes et plans dans un équilibre fondé
sur la dissymétrie.  »

Calder travaille dans le champ de l’abstraction, mais, à la différence du Constructivisme, il joue avec les associations d’idées, les correspondances, liant aspect objectif et subjectif :  » Lorsque j’ai fait usage de sphères et de disques, j’avais l’idée qu’ils devaient représenter plus que ce qu’ils sont. Un peu comme la terre est une sphère, mais avec une enveloppe de gaz autour et des volcans dessus et la lune qui fait des cercles, et un peu comme le soleil est une sphère, mais aussi une source de chaleur très intense dont l’effet est sensible à une
grande distance. Une boule de bois ou un disque de métal sont des objets plutôt tristes, à moins qu’il n’émane quelque chose d’eux ».

On y retrouve les caractéristiques de la règle néo-plastique de Mondrian. Les couleurs s’inscrivent volontairement dans une palette restreinte ;  » Je me suis principalement limité à l’usage du blanc et du noir, en tant que couleurs opposées du spectre. Le rouge est la couleur qui leur est la plus opposée. Viennent enfin les autres couleurs primaires. Les couleurs secondaires et les ombres intermédiaires ne servent qu’à brouiller et ternir la netteté et la clarté ».

Les formes, en revanche, s’affranchissent de toute règle et réutilisent le même langage que ses sculptures. Des mobiles, on reconnaît les disques, palettes, croissants, tiges, stabiles, triangles, trépieds, socles. Tout cela enrichi de motifs traditionnels de l’art décoratif comme les spirales, les hélices, les grilles, les entrelacs.

RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE
Collectif, Calder – Gouaches, sculptures, dessins, tapis, Catalogue de l’exposition Musée de Lodève, du 15 novembre 2003 au 15 février 2004

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