Artcurial | Briest – Poulain – F. Tajan vendra la Collection Jean Pollak le 25 octobre 2011 à l’Hôtel Marcel Dassault, sous le marteau de Francis Briest.
La Collection Jean Pollak comprend près de 90 lots pour une estimation située entre 2,6 et 3,6 M€. Une sélection des pièces majeures sera exposée à Cologne, Bruxelles et Amsterdam fin septembre et début octobre, avant la présentation de l’ensemble de la collection à Paris à partir du 19 octobre.
En 1952, Jean Pollak achète la galerie Ariel située 1 avenue de Messine. Par son parcours prodigieux, il en fera l’une des galeries européennes les plus célèbres et deviendra l’un des grands marchands de tableaux de la seconde moitié du 20e siècle.
Pendant près de 60 ans, il va consacrer toute son énergie à défendre la peinture qu’il aime et qu’il veut faire aimer, à défendre « ses » artistes, totalement engagé à leurs côtés, et sans la moindre concession aux fluctuations de la mode.
Homme de passion, Jean Pollak, parallèlement à son parcours de galeriste a constitué, au fil des ans, sa propre collection avec les œuvres des artistes qu’il exposait dans sa galerie mais aussi avec d’autres qui étaient ses contemporains et, le plus souvent, ses amis.
Olivier Debré (1920-1999)
Rouge, 1972
huile sur toile
190 x 190 cm
Estimation : 30 000-40 000 €
Ses choix sont empreints d’un haut niveau d’exigence qui le porte à trouver le meilleur de chaque artiste. La collection se présente d’abord comme une réunion extraordinaire d’artistes du groupe CoBrA et de leurs proches : 5 œuvres de Karel Appel dont 3 tableaux exceptionnels de 1953, 1954 et 1973 ; 6 œuvres d’Asger Jorn dont un chef-d’œuvre, Le soleil m’emmerde, tableau de 1952 et une sculpture en céramique ; mais aussi Doucet, Corneille, Pedersen, Alechinsky, Atlan, Gillet…
Elle se compose ensuite d’un important ensemble dédié à l’abstraction où les œuvres de Poliakoff, Bissière, Szenès, Debré et Charchoune côtoient celles de Hartung, Schneider, Bitran et Marfaing.
L’expressionnisme y est aussi très bien représenté avec Lindström, Maryan, Mihaïlovitch et Rebeyrolle. Quelques œuvres cubistes de Gonzalez, Férat, Léger et Valmier, renvoient aux débuts de Jean Pollak.
Jean Pollak a souhaité montrer et vendre sa collection comme un ensemble pour lui conserver son unité et sa cohérence.
