La Biennale, c’est un événement qu’aucun passionné des arts ne peut se permettre de rater. Dans le cadre superbe du Grand Palais, cette foire (mais peut on parler de foire !) réunit la crème, le meilleur, le nec plus ultra des antiquaires, galeries d’arts et joaillers – disons le et osons le – au monde.
Ne parlons pas de gros sous. Disons que l’événement est à la haute de l’exigence de qualité de ses hôtes. Si certains galeristes, pour leur stand, se sont contenté d’une décoration simple, dépouillée, ou au contraire surchargée comme un musée italien, les murs couverts de tableaux, Van Cleef & Arpels (qui m’a très gentillement ouvert l’accès à la Biennale) a développé un espace à part.
Mobilis in Mobili
Quittant les voutes du Grand palais, il faut entrer dans un couloir qui évoque immédiatement le Capitaine Némo et Jules Vernes. Chaque parure étant exposée au pied de cariatides marines, déesses de diamants au regard bienveillant. La créations, toujours superbes, semblent s’être libérées de leur créateur pour vivre sous vos yeux.
Chaque bijoux, union fertile de diamants, rubis et or – la taille qui donne du relief à la moindre pierre, le fameux serti mystérieux en support – offre à lui seul un voyage unique.
Voyage pareil à celui de Nemo et de sa devise « mobile dans le mobile » ; une vélocité de l’élégance qui sait manier le précieux, l’exclusif, sans vanité mais avec la fiertés généreuse de l’artisan amoureux de son art.
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