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Art et religion : une vente de prestige

Rendez-vous le 17 décembre prochain pour cette vente. Hôtel Le Bristol – Salon Castellane – 112, rue du Faubourg Saint Honoré – 75008 Paris
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Notre œuvre offre des similitudes frappantes avec le Centaure Borghèse conservé au Musée du Louvre.
Ce groupe en marbre blanc présente un Amour ailé installé sur le dos de l’animal. Découvert au XVIIe siècle à Rome, il date de la période hellénistique (323-31 av. J.C.) et provient d’Asie Mineure.
La période impériale romaine semble s’être inspirée des originaux grecs pour réaliser des œuvres de ce type. Ainsi, le Musée du Capitole conserve deux modèles de Centaures en marbre du IIe siècle de notre ère qui portent la signature d’artistes originaires d’Aphrodisias, l’une des deux carrières phrygiennes.

Cette paire de statues en marbre blanc de Carrare représentant l’Allégorie de la Renommée et l’Allégorie de la Foi sont l’œuvre de Jérôme Duquesnoy et étaient destinées à orner la chapelle funéraire de la Famille des Tour et Taxis à l’église Notre-Dame des Victoires du Sablon à Bruxelles. Elles illustrent le courant baroque venu d’Italie qui se répandit sur tout le Nord de l’Europe dans cette seconde moitié du XVIIe siècle.
Claude-François Lamoral de Tour et Taxis, dont l’hôtel particulier se situait face à l’église Notre-Dame-du-Sablon, passa commande auprès de l’architecte Luc Faydherbe, d’une chapelle funéraire, mise sous la protection de Sainte Ursule et qui fut achevée par Vincent Anthony en 1678. Elle constitue l’un des plus beaux ensembles baroques conservés en Belgique et illustre parfaitement la volonté de concevoir dans un même élan l’espace architectural et les éléments de sculpture qui vont y trouver place. Plusieurs artistes intervinrent à sa décoration dont Gabriel de Grupello (1644-1730), Mattheus van Beveren (vers 1630-1690), Jean Van Delen (?-vers 1703) et Jérôme Duquesnoy (1602-1654).
Les œuvres présentent toutes un vocabulaire baroque profondément influencé par le répertoire romain du Bernin.

Cette statue en pierre calcaire sculptée rehaussée de polychromie encore visible devait probablement faire partie d’un ensemble architectural situé à l’ébrasement d’un portail religieux et présente les caractéristiques stylistiques des œuvres de l’Est de la France au XVe siècle, dans la lignée des réalisations strasbourgeoises.
Le Saint homme debout au léger déhanché, accueille sur ses épaules, un aigle sur sa gauche et un ange à droite. Ces derniers semblent lui chuchoter à l’oreille. Il est vêtu d’un lourd manteau dont les pans tombent en plis épais et fortement prononcés accentuant son mouvement de hanche. Son visage tourné légèrement vers le ciel semble absorbé par ses pensées.
Le grand réalisme des traits de son visage, fins, à la mâchoire marquée, au nez aquilin et au large front est complété par une chevelure aux boucles virevoltantes, puissantes et très détaillées.

Ce groupe en ivoire présentant la Vierge assise, Jésus enfant sur ses genoux s’inscrit dans la production française des ateliers de la Renaissance, héritiers d’une longue tradition talentueuse du travail ivoirier, mondialement réputé.
La Vierge est assise sur une rare représentation de tabouret, parfaitement visible à l’arrière, et qui dessine une très belle accolade lobée.
Ce siège est recouvert par l’important drapé de son manteau attaché au col et qui laisse découvrir sa robe retenue par une ceinture à double nœud. Elle tient sur son genou gauche un livre ouvert qu’elle semble feuilleter. Jésus se tient à droite, debout, sous les traits d’un enfant potelé et souriant. Un simple voile de pudeur lui couvre les hanches.

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